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J'analyse 25 actions américaines populaires

#28 Coca, UPS, Tesla, Apple... Certains résultats sont vraiment surprenants

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🗄️ Au sommaire de cette édition

  1. L’outil de la semaine : La Première Brique

  2. L’actualité des marchés : 5ème semaine de baisse pour le CAC 40, Jerome Powell enfonce le clou, les cryptos se démarquent

  3. J’analyse 25 actions américaines populaires : certains résultats sont vraiment surprenants

⚒️ L’outil de la semaine

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📰 L’actualité rapide des marchés

Evolution des marchés financiers (semaine du 16 octobre 2023)

Semaine encore très agitée sur les marchés financiers. Les indices continuent leur chute. Le CAC 40 affiche même sa 5ème semaine consécutive de baisse.

Les résultats qui ont été annoncés sont mitigés et n’incitent pas à l’optimisme. Sur les plus attendus de la semaine, Tesla déçoit fortement, ASML annonce qu’ils ne prévoient pas de croissance avant 2025 et L’Oréal sauve la casse mais ses résultats sont mitigés.

Et pour couronner le tout, Jerome Powell, à la tête de la FED, n'exclut pas une nouvelle hausse de taux. Tout cela sur fond de tensions géopolitiques persistantes.

Le seul point positif cette semaine se trouve du côté des cryptomonnaies. En effet, la SEC (équivalent de l’AMF aux Etats-Unis) renonce à ses accusations contre les dirigeants de Ripple. Aussi, il semblerait que l’approbation d’un ETF Bitcoin soit proche.

La semaine prochaine s’annonce encore plus chargée sur le plan des publications. La volatilité devrait encore être au rendez-vous.

J'analyse 25 actions américaines populaires

Depuis l’édition où j’ai présenté mon système de notation et le classement des actions du CAC 40 (si tu ne l’as pas lu, la voici), je reçois énormément de demandes pour faire la même chose sur les actions américaines.

Je ne peux pas faire la même chose sur toutes les actions du S&P 500. J’ai donc opté pour une sélection de 25 actions populaires.

Pour les sélectionner, j’ai demandé l’avis de la communauté sur Twitter et les réponses ont été nombreuses.

Lorsqu'on jette un premier regard, on constate immédiatement la qualité supérieure des grandes entreprises américaines cotées. Si je compare avec le tableau que j'avais fait pour le CAC 40, c'est flagrant : celui du S&P 500 est clairement plus orienté qualité.

Dans cette édition, je vais revenir sur la notation de chacune de ces actions en partant de la plus “mauvaise” à la meilleure. Pour chacune de ces actions, je ferai un rapide commentaire.

ℹ️ Pour information

Ces notes se basent sur les données jusqu'au premier semestre 2023, sauf pour UnitedHealth qui a déjà sorti ses chiffres du troisième trimestre.

Les données étant mouvantes, les notes qui seront affichées ne seront peut être plus valables dans quelques mois / années surtout pour les entreprises qui évoluent rapidement comme Tesla.

1 entreprise de mauvaise qualité

Disney. L’entreprise obtient une note de 1,02. Après avoir été frappée de plein fouet par la pandémie, elle a également dû naviguer à travers des eaux troubles en matière de gouvernance. Bob Iger, l'ex-CEO, a été sollicité en fin d'année 2022 pour tenter de remettre le navire à flot. Et maintenant? Les questions se multiplient sur sa stratégie dans le streaming. Malgré un nom qui pèse lourd dans l'industrie, les chiffres ne sont pas à la fête : des marges assez minces, une grosse dette à gérer, une rentabilité pas vraiment au top... et pour finir, la dilution n'aide vraiment pas la note globale.

3 entreprises moyennes

SalesForce. L’entreprise obtient une note de 1,73. Malgré la très forte croissance de l’entreprise et un avantage concurrentiel indéniable (le coût de quitter l’infrastructure SalesForce est énorme), les marges et la rentabilité des capitaux investis sont très faibles. Par ailleurs, la dilution est importante car l’entreprise offre beaucoup d’actions à ses employés. Globalement, ça donne l’impression que l’entreprise cherche la croissance coûte que coûte. C’est une des actions qui peut voir sa note changer dans les prochaines années s'ils décident de se concentrer sur la rentabilité.

Verizon. Même note que SalesForce, 1,73. Je n’apprécie guère le secteur des télécommunications en raison de sa “commodisation” (cela signifie qu’on ne peut pas se différencier par rapport aux concurrent autrement que par le prix). La croissance de l’entreprise est molle et sa dette non négligeable. L’action est sauvée par des bonnes marges et une rentabilité des capitaux investis moyenne.

Amazon. J’avoue avoir été surpris par cette note de 2,18. De la même manière que SalesForce, la croissance est rapide, le secteur porteur mais les marges sont très faibles (heureusement qu’il y a AWS, la division Cloud). Le géant du e-commerce investit des sommes colossales, ce qui plombe sa génération de Free Cash Flow. Cependant, dans les chiffres, la rentabilité des capitaux investis est pour le moment moyenne. Cette note peut être amenée à évoluer dans les prochaines années si l’entreprise se concentre plus sur la rentabilité, mais il ne semblerait pas que ce soit la culture de la maison. Ce serait contraire à la valeur cardinal de Bezos, “it’s always day 1”.

10 bonnes entreprises

BlackRock. L’entreprise obtient une note de 2,52. Malgré de fortes marges, le gestionnaire d’actif mondialement connu affiche une croissance médiocre et une rentabilité des capitaux très faible. Ils opèrent cependant dans une industrie porteuse, affichent des marges substantielles et bénéficient d’importants avantages concurrentiels.

Exxon Mobil. L’entreprise obtient une note de 2,61. C’est une pétrolière: quand le baril grimpe, leurs chiffres s'envolent. L’entreprise a une activité fortement cyclique. Bien que les données soient moyennés, Exxon Mobil profite clairement des 2 dernières années porteuses pour le secteur pétrolier. TotalEnergies reste cependant une meilleure alternative selon moi.

UPS. L’entreprise obtient une note de 2,79. Hormis la croissance qui est moyenne hors période Covid, l’entreprise a très peu de faiblesses. Cependant, elle n'excelle pas particulièrement sur un critère, à l'exception notable de la rentabilité des capitaux investis. Dommage qu’elle soit un peu trop cyclique, sinon l’action aurait pu m’intéresser.

Tesla. L’entreprise obtient une note de 2,85. La société est devenue rentable seulement récemment, ce qui joue sur sa notation. C’est une des limites de ce système. Par ailleurs, Tesla brille avec un bilan robuste, une croissance impressionnante et des marges qui, bien qu'en léger recul avec les ajustements de prix, restent impressionnants pour le secteur. C'est clairement une entreprise à garder à l'œil, car sa note pourrait évoluer rapidement. Attention cependant à sa valorisation et à sa volatilité.

Pfizer. L’entreprise obtient une note de 2,96. Le boom lié au vaccin contre le Covid a clairement influencé cette note. Si on met cet élément de côté, bien que l'entreprise bénéficie de marges élevées caractéristiques de l'industrie pharmaceutique, je ne vois rien de particulièrement intéressant.

Johnson & Johnson. Le géant pharmaceutique n’obtient qu’une note de 2,98 plombé par une croissance très faible du CA et une baisse des FCF sur les 5 dernières années. Il y a mieux à faire sur ce secteur, par exemple du côté d’Eli Lilly ou Novo Nordisk.

Coca-Cola. L’entreprise obtient une note de 3,08. Entreprise bon père de famille, les chiffres sont bons, la marque est iconique, la valeur est défensive. La croissance est atone mais c’est normal compte tenu de la maturité du marché. Je note cependant une petite dilution, un ROIC bon mais pas exceptionnel et une industrie pas très bien vu.

Starbucks. Le chaîne de café obtient une note de 3,15. Un peu moins d’endettement, même si ce n’est pas dramatique, limiterait le risque je trouve. Comme toutes les entreprises précédemment citées, elle est bonne mais je ne note rien d’exceptionnel.

Caterpilar. L’entreprise obtient une note de 3,20. Une super action industrielle, même si elle souffre de la cyclicité de son activité. Les marges sont bonnes et l’entreprise bien gérée. Je lui préfère cependant l’action John Deere. La société profite d’une belle croissance depuis la reprise post-Covid.

Procter & Gamble. L’entreprise obtient une note de 3,24. Franchement, c’est une surprise pour moi. Je m’attendais pas à ce qu’une entreprise dans un secteur défensif et mature affiche de tels chiffres. La croissance est correcte pour le secteur, les marges sont exceptionnelles pour des produits de grande consommation et l’allocation de capital bien maîtrisée. Enfin, le grand avantage est l’aspect non-cyclique de l’industrie. Je pense que ça peut faire une excellente action de fond de portefeuille.

5 excellentes entreprises

On s’attaque maintenant aux excellentes entreprises. Pour rappel, sur le CAC 40, il y en avait que 4 qui avaient une note supérieur à 3,5 : LVMH, Dassault Systèmes, L’Oréal et Hermès.

McDonald’s. L’entreprise obtient une note de 3,55. Malgré des faiblesses notamment sur la croissance et l’endettement, les marges sont absolument folles pour l’industrie, le capital est excellemment bien géré, l’activité très résiliente et le nombre d’actions en circulation diminue régulièrement.

Nike. L’entreprise obtient une note de 3,67. La croissance est correcte et les marges ne sont pas celles de McDo mais la dette est faible, la rentabilité des capitaux investis très élevée et la marque très forte dans un secteur porté par une tendance de fond (sport / bien être / vivre mieux)

Home Depot. L’entreprise obtient une note de 3,69. L’équivalent de Leroy Merlin aux Etats-Unis affiche de bons chiffres malgré la cyclicité de son industrie. Surtout, la rentabilité des capitaux investis est stratosphérique pour une entreprise aussi bien implantée et je note surtout que c’est une “action cannibale”, c’est à dire qu’elle rachète à tour de bras ses propres actions.

UnitedHealth. L’entreprise obtient une note de 3,80. UnitedHealth est un assureur américain de premier plan dans le domaine de la santé avec aussi des activités dans la prestation de service de santé. Honnêtement, je n’arrive pas très bien à comprendre leur modèle d’affaires, donc je n’investirai pas dessus. Néanmoins, malgré des marges basses (normales compte tenu du secteur), l’entreprise arrive à se obtenir une note élevée grâce aux autres critères de notation. Cela me permet de répondre à certains commentaires sur le fort biais vers les entreprises tech et luxe, seules capables d’afficher de très fortes marges. Cet exemple permet de montrer que le système de notation joue bien son rôle et permet de relever ce type d’actions.

Broadcom. L’entreprise obtient une note de 4,32. Là, on fait un bond en termes de qualité. Franchement, il y a peu de choses à dire si ce n’est que la dette, bien que largement soutenable, pourrait être plus faible et que le ROIC est moins bon que celui des concurrents dans le secteur.

6 pépites

Les actions suivantes ne jouent pas dans la même cour. Ici, rien ne sert de souligner les forces, il faut plutôt essayer de trouver les faiblesses tant les chiffres sont impressionnants.

Nvidia. L’entreprise obtient une note de 4,81. L’action de l’année est exceptionnelle, la croissance est folle, les marges astronomiques, la dette nette est négative et cerise sur le gâteau, l’entreprise est encore dirigée par son fondateur. Je reproche deux petits points cependant : une faible prédictibilité des ventes et une légère dilution. C’est dommage vu la montagne de cash à leur disposition même s’il ne faut pas le faire à n’importe quel prix. Le MOAT est par contre incontestable, ils fournissent aujourd’hui les puces les plus performantes du marché, indispensable pour le bon fonctionnement des technologies de pointe telle que l’intelligence artificielle.

Apple. L’entreprise obtient une note de 4,84. Sauf le recul des ventes actuelles qu’il faudra surveiller, l’entreprise a quasiment aucune faiblesse. Les avantages concurrentiels sont inattaquables selon moi et ça se ressent dans les chiffres. Les produits Apple, malgré leur prix, sont quasiment devenus des produits de grande consommation quelque soit le cycle économique. J’ajoute un petit bonus car Warren Buffett est un actionnaire important.

Microsoft. L’entreprise obtient une note de 5. Comme j’avais expliqué, j’ai normé le système de notation pour que Microsoft obtienne cette note. Bref, c’est le type d’entreprise avec aucune faiblesse. La croissance est dynamique, les marges indécentes, l’allocation du capital idéal.

Visa. L’entreprise obtient une note de 5,19. Là, on est encore un cran au-dessus car je pensais pas qu’il y aurait mieux que Microsoft. En fait, c’est comme Microsoft mais en mieux notamment sur les rachats d’actions. Le seul point qui manque c’est que le management qui n’est pas particulièrement au capital de l’entreprise.

Meta. L’entreprise obtient une note de 5,19. C’est comme Microsoft mais là, on a Mark Zuckerberg au commande, fondateur et principal actionnaire de l’entreprise, ce qui ajoute du “skin in the game”. Les avantages concurrentiels sont selon moi forts mais moins évidents que les autres pépites mais ça reste une machine à cash et la croissance est toujours impressionnante malgré la taille de l’entreprise.

Alphabet. L’entreprise obtient une note de 5,38. Là c’est la perfection, rien à dire. Les fondateurs sont encore majoritaires. La seule petite faiblesse est le risque juridique en raison du monopole de Google dans l’industrie des moteurs de recherche. Les investisseurs s’inquiètent en revanche de la potentielle menace de l’IA sur sa vache à lait - la recherche internet.

Conclusion

En résumé, cette édition m'a conforté dans l’idée que les actions américaines (big cap) sont fondamentalement meilleures que leurs homologues françaises. Rien d’anormal donc à ce que le S&P 500 surperforme le CAC 40.

Je trouve donc dommage de limiter son univers d’investissement à la France et l’Europe.

On arrive à la fin de cette édition. Qu'en as tu pensé ?

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Passe une excellente semaine et à dimanche prochain 😊 

Bourseko

Disclaimer : Je ne fais que partager mon expérience, je ne suis pas conseiller en investissement. Ces informations sont purement informatives et ne constituent en aucun cas un conseil en investissement. Dans tous les cas, je t’invite à systématiquement faire tes propres recherches.

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