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Basic-Fit : le modèle qui peut dominer l’Europe ?
#149 Notre analyse du leader européen des salles de fitness
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Basic Fit : le modèle qui peut dominer l’Europe ?
Par Loris Dalleau et Abdallah Benmansour
Lorsqu’il est question d’investissement en Europe, les valeurs du secteur du fitness sont rarement mises en avant. Pourtant, Basic-Fit s’est imposée au fil des années comme une référence incontournable dans notre quotidien, ce qui a attiré notre regard sur cette entreprise qui connaît une croissance durable et un business model intéressant.
En effet, la petite entreprise néerlandaise a su transformer un concept simple, la salle de sport low-cost, en un véritable modèle européen, basé sur une stratégie d’expansion géographique maîtrisée et une standardisation poussée de ses opérations.

Performance depuis son IPO en 2016
Pourtant, depuis son introduction en Bourse, malgré une croissance impressionnante de son nombre de clubs et de ses membres, soutenue par une exécution rigoureuse et une rentabilité en constante amélioration, Basic Fit peine à réaliser une performance boursière convenable.
Entre la crise du Covid-19 et un niveau d’endettement élevé, le dossier Basic-Fit n’a pas toujours séduit les investisseurs. Cependant, depuis quelques mois, le management affiche une volonté claire d’accélérer sur la rentabilité et de générer un Free Cash Flow durablement positif, un signal qui pourrait bien rassurer Monsieur Marché dans les années à venir.
Dans cette newsletter, nous vous proposons une analyse complète de Basic-Fit, en revenant sur son business model, son expansion géographique, ses perspectives, les principaux points à surveiller liés à son expansion et nous conclurons par un exercice de valorisation du titre selon plusieurs scénarios de croissance.
Allons-y ⤵️
Histoire
En 1984, René Moos raccroche la raquette. Ancien joueur professionnel de tennis, il a connu la rigueur de l’entraînement et la compétition, mais il entrevoit surtout un nouveau terrain de jeu, celui du fitness.
À cette époque, le sport en salle est encore réservé à une clientèle aisée, abonnée à des clubs haut de gamme. Moos, lui, voit une pratique appelée à se démocratiser, à condition d’en simplifier l’accès.

CEO & Fondateur - René Moos
C’est dans cet esprit qu’il commence à investir le secteur aux Pays-Bas et qu’il fonde HealthCity, un réseau de clubs de fitness.
Année après année, le groupe se développe d’abord aux Pays-Bas, puis en Belgique et au Luxembourg. Positionné sur un segment moyen de gamme, HealthCity réussit à trouver son public. Cependant, en 2010, il choisit de changer l’orientation stratégique de son entreprise en se concentrant sur le segment low-cost suite à l’acquisition de la chaîne néerlandaise Basic-Fit, qui détient 28 clubs aux Pays-Bas.
Le concept est clair et redoutablement efficace : offrir l’essentiel du fitness au prix le plus compétitif possible. Pas de services superflus, mais une expérience fluide, des horaires étendus et des équipements modernes.
Cette acquisition marque un véritable tournant. À partir de là, la croissance s’accélère rapidement, portée par l’entrée au capital du fonds britannique 3i en 2013.
Très vite, le groupe dépasse les frontières du Benelux. En 2011, il ouvre ses premiers clubs en France et en Espagne, amorçant sa transformation en acteur européen.
Dans les années 2010, Basic-Fit s’impose rapidement comme le champion du low-cost. Son modèle repose sur une stratégie d’implantation dense, avec des clubs situés à proximité des zones urbaines, faciles d’accès et standardisés jusqu’au moindre détail.
L’année 2016 marque un tournant majeur. Basic Fit dépasse le million de membres et s’introduit à la Bourse d’Amsterdam. Cette opération apporte des capitaux frais, une visibilité accrue et surtout la capacité d’accélérer encore son développement européen. Elle permet aussi à 3i de se désengager progressivement, après avoir accompagné la phase de décollage du groupe.
En quelques années, le groupe devient le premier opérateur de salle de fitness en Europe avec plus de 1 000 clubs en 2021, et plus de 1 500 en 2025, répartis dans six pays.
Cette trajectoire exceptionnelle repose sur un duo solide : René Moos, le fondateur, et Hans van der Aar, le CFO historique jusqu’en 2024, véritable architecte financier du groupe.
Point important : René Moos détient encore aujourd’hui 11,7 % du capital, tandis que le fonds britannique 3i, un dossier intéressant à suivre en bourse, possède encore 6,6 % du capital en 2024.

René Moos (à gauche) et Hans van der Aar (à droite)
Business Model
Pas de luxe superflu, juste l'essentiel pour s'entraîner. C'est le cœur du modèle low-cost de Basic-Fit. Avec maintenant plus de 1 600 clubs dans six pays et 4,5 millions de membres en 2025, le modèle commence à faire ses preuves.
Son secret ? Des abonnements bon marché pour un accès illimité aux équipements basiques. Cela attire les débutants comme les habitués, en rendant le sport abordable pour tous les budgets.

Basic-Fit : en orange, Clever Fit : en rouge, en Allemagne : Basic-Fit & Clever Fit
Vous l’avez compris, l’abonnement est au cœur du business model de Basic-Fit. Globalement, c’est comme un abonnement Netflix, mais pour le sport. Les clients paient un forfait mensuel fixe pour entrer dans n'importe quel club, autant qu'ils veulent.
Aujourd’hui, l’offre de base, Comfort, est proposée à 25€ pour 4 semaines, offrant un accès illimité à tous les clubs en France.
La version Premium, à 30€ pour 4 semaines, inclut les mêmes avantages que l’offre de base, avec en plus des bonus exclusifs :
Accès illimité à tous les clubs en Europe
Invitations gratuites pour vos proches, une fois par semaine
Utilisation des fauteuils de messages
Enfin, la version Ultimate, de plus en plus apprécié à 35€, enrichit la version Premium avec des avantages supplémentaires :
Pouvoir inviter un proche à chaque séance
Accès à la Yanga Water
Suspension de l’abonnement lors des vacances, ce qui permet d’utiliser plus efficacement l’abonnement
Les abonnements et frais d’inscription représentent 96% du chiffre d’affaires de l’entreprise en 2024. Toutefois, les clubs Basic Fit génèrent plusieurs sources de revenus complémentaires, en plus des abonnements.
Une partie provient des add-ons, des services payants que les membres peuvent ajouter à leur abonnement pour augmenter la valeur moyenne par client : abonnement aux boissons sportives, session d’introduction avec un coach, programme en ligne certifié sur 12 semaines ou encore l’option “Flex”, qui offre davantage de souplesse pour résilier durant la première année.
De plus, au-delà des add-ons, les clubs génèrent également d’autres revenus opérationnels :
les redevances versées par les coachs sportifs et kinésithérapeutes indépendants qui utilisent les installations
les distributeurs automatiques
la vente de Pass à la journée (Day Pass)
À cela s’ajoute une activité publicitaire en forte croissance. Les clubs accueillent des panneaux digitaux permettant à de grandes marques de toucher une audience jeune et difficile à atteindre via les médias traditionnels.
Enfin, Basic-Fit développe un revenu hors club, principalement issu de la vente en ligne de matériel de fitness et de produits de nutrition via sa marque NXT Level, distribués sur son site, mais aussi en supermarchés, pharmacies et magasins spécialisés.
La stratégie de cluster : simple mais redoutablement efficace
Dans le cadre de sa stratégie de cluster, Basic-Fit poursuit une approche d’expansion méthodique et rentable. L’entreprise divise chaque grande agglomération en zones géographiques cohérentes (ou clusters), afin d’y implanter plusieurs salles de sport à proximité les unes des autres.
Cette stratégie permet d’optimiser les coûts marketing, logistiques et opérationnels, tout en créant un effet de réseau puissant : les membres peuvent accéder à tous les clubs du réseau, ce qui renforce la fidélisation.

Contrairement à d’autres acteurs du secteur, Basic-Fit évite les centres-villes dès le départ, souvent plus coûteux, et privilégie des zones périurbaines à fort trafic où la densité de population et le pouvoir d’achat offrent un équilibre idéal.
Par conséquent, il n’est pas rare, d’avoir 2 à 3 clubs qui ouvrent simultanément dans une même zone, créant ainsi une barrière à l’entrée pour les concurrents et une visibilité immédiate pour la marque.
Pour Basic-Fit, la recette est relativement simple : il faut regarder de près l’évolution du nombre de clubs, le nombre de membres par club et l’ARPU (revenu moyen par membre).
Nombre de clubs
Ce qui est certain, c’est que la stratégie de clusters, qui est très souvent utilisée par de nombreuses industries a aussi porté ses fruits pour Basic-Fit.
En 2015, Basic-Fit comptait moins de 400 clubs. Actuellement, le groupe dépasse désormais les 1 650 clubs répartis dans six pays européens (Pays-Bas, Belgique, France, Espagne, Luxembourg et Allemagne) et cela devrait encore s’accélérer d’ici la fin de l’année.

En octobre 2025, Basic-Fit a annoncé l’acquisition de CleverFit, le plus grand réseau de salles de sport franchisées en Allemagne, et tout simplement le numéro 1 du marché. L’opération porte sur 493 salles, dont 454 en franchise, ce qui représente à lui seul près de 30% d’augmentation du parc de Basic-Fit en une seule acquisition.
Par conséquent, au lieu d’un rythme de 200 ouvertures nettes par an comme on pouvait s’attendre sur les années à venir, nous nous attendons maintenant à un rythme de 50 ouvertures en 2026, et d’un rythme moyen de 100 nouvelles salles par an d’ici 2030.
Nous aurons l’occasion d’en parler plus longuement lorsque nous évoquerons la répartition géographique de Basic-Fit.
Nombre de membres
Grâce à ses coûts d’exploitation extrêmement bas, chaque club atteint son seuil de rentabilité autour de 1 800 membres, un niveau particulièrement efficace pour le secteur.
Cette croissance rapide est soutenue par un modèle standardisé et industrialisé, qui permet de répliquer facilement le concept dans de nouveaux pays sans dégradation de la marge. Basic Fit bénéficie également d’une forte reconnaissance de marque et d’une stratégie digitale intégrée (application mobile, abonnement hybride, suivi personnalisé), qui lui permettent d’attirer une clientèle jeune et fidèle.

Nombre de membres
En parallèle, le groupe commence à explorer de nouveaux relais de croissance, comme l’introduction de formats de clubs plus compacts dans les petites villes, ou le développement de services complémentaires à plus forte valeur ajoutée (coaching, nutrition, contenus digitaux).
Clubs matures vs clubs émergents
Au fil des années, le parc de clubs de Basic-Fit continue à tendre vers des clubs matures (au-delà de 24 à 36 mois), ce qui lui permet d’avoir une meilleure rentabilité par club, grâce à plus de membres par club.
En effet, ce point est déterminant : les clubs ouverts depuis 24 à 36 mois atteignent généralement leur niveau cible d’adhérents, soit environ 3 200 membres dans les zones urbaines et 2 700 membres dans les zones rurales.

Au premier semestre 2025, 75 % des clubs Basic-Fit, soit 1 219 clubs sur 1 628, sont désormais considérés comme matures.
À titre de référence, le management a indiqué qu’un club mature génère en moyenne un EBITDA après loyers de 399 000 euros, contre environ 200 000 euros pour la moyenne du groupe.

Nous prévoyons que la part de clubs matures atteindra 90 % dans les prochaines années, que l’EBITDA par club mature progressera vers 450-500 k€, et que le parc de clubs continuera de croître, entraînant ainsi une augmentation substantielle de l’EBITDA sur les 36 à 48 mois à venir.
Répartition géographique
Comme nous l’avons vu, Basic-Fit est présent dans six pays européens : la France, la Belgique, le Luxembourg, les Pays-Bas, l’Espagne et l’Allemagne.
Dans chaque pays, Basic Fit est en concurrence avec de 2/3 acteurs, mais Basic Fit est le seul à être présent dans autant de pays en Europe.
Par conséquent, nous vous proposons de rentrer en détail sur chaque région pour en savoir plus sur les perspectives, les concurrents, et le potentiel par marché.
Benelux : la région de la maturité
Originaire des Pays-Bas, Basic-Fit a d’abord concentré son développement sur le Benelux. Ces marchés sont désormais arrivés à maturité : on dénombre 243 clubs aux Pays-Bas, 231 en Belgique et 10 au Luxembourg.
Sur cette région, les perspectives d’ouvertures y sont désormais limitées, et la rentabilité par club y est déjà proche de son optimum (500K d’EBITDA par club)

Actuellement, Basic-Fit domine largement le marché avec plus de 35 % de part de marché, loin devant ses principaux concurrents. En Belgique, par exemple, JIMS, le numéro deux, ne compte qu’environ 80 clubs et propose un abonnement autour de 30 euros, soit un niveau de prix nettement supérieur.
Aux Pays-Bas, SportCity, deuxième acteur du marché néerlandais, affiche également un tarif proche de 30 euros pour un réseau d’environ 118 clubs, ce qui le place très loin derrière Basic-Fit.
Le modèle de Basic-Fit repose sur un principe simple : grâce à sa taille, sa marque et à son réseau très dense, il peut proposer les prix les plus bas du secteur, là où ses concurrents ont donc du mal à rivaliser.

Carte des Basic-Fit aux Pays-Bas
De son côté, le management estime le potentiel du marché régional à environ 700 clubs. Avec une population totale de 31 millions d’habitants (au Benelux), cela représenterait un peu plus de 2,2 millions de membres, avec environ 3 200 adhérents par club.
À long terme, cela correspondrait à un abonné Basic-Fit pour 14 habitants, un objectif que nous jugeons optimiste. Dans un scénario plus réaliste, nous retenons plutôt un abonné pour 18 habitants, soit environ 1,8 million de membres pour l’ensemble de la région.
En retenant l’hypothèse d’un EBITDA de 550 k€ par club dans cette région et d’un réseau porté à 600 clubs, l’EBITDA régional devrait atteindre environ 330 millions d’euros d’ici 2030. Cela correspondrait à l’EBITDA actuel de l’ensemble du groupe, toutes régions confondues.

EBITDA depuis 2015 - Fiscal.ai
France : le meilleur reste à venir ?
Avec ses 883 clubs, soit 54 % du total du groupe, la France s’impose pour Basic Fit comme le moteur historique de son expansion.
Et le meilleur reste à venir, puisque le management estime que l’Hexagone pourrait atteindre 1 200 clubs d’ici 2030, avec surtout un nombre de clubs matures (plus de 3 ans) qui pourrait dépasser les 75% contre seulement 50% aujourd’hui.
Si l’on regarde la dynamique, celle-ci est impressionnante : depuis 2016, près de 100 nouvelles ouvertures sont enregistrées chaque année, ce qui représente une croissance annualisée d’environ 32 % !

Dans cette région, la concurrence reste vive, avec des acteurs solides tels que Fitness Park, Keep Cool ou L’Orange Bleue.
Prenons l’exemple de Fitness Park : bien que trois fois plus petit que Basic-Fit, avec “seulement” 300 salles, il a su s’imposer comme le numéro 2 sur le marché français en séduisant une clientèle similaire mais légèrement plus exigeante.
En France, Basic-Fit poursuit l’expansion de son réseau, avec près de 900 clubs attendus d’ici la fin de l’exercice 2025. En revanche, l’ouverture 24h/24 et 7j/7, un élément clé pour toucher une clientèle plus large, reste encore difficile à généraliser en raison des contraintes réglementaires françaises.
En effet, ce mode de fonctionnement est très apprécié des membres, permet de s’entraîner à tout moment et aide à réduire les pics d’affluence, tout en diminuant les coûts pour Basic-Fit.
Actuellement, environ 300 clubs français fonctionnent 24h/24 et 7j/7, mais ils doivent encore être dotés de personnel sur place, contrairement à d’autres marchés comme le Benelux.
Selon le management, si la réglementation française accepte le 24h/24h sans personnel, cela permettrait une économie de 35 millions d’euros, ce qui serait considérable pour le groupe qui réalise “seulement” 40 à 45 millions d’euros de bénéfices en 2025.
Pour les prochaines années, nous estimons que le nombre de clubs en France pourrait atteindre 1 200 à 1 300 unités. Leur EBITDA moyen devrait néanmoins rester inférieur à celui du marché du Benelux, en raison de coûts de personnel plus élevés et d’un ARPU légèrement plus faible.
Espagne : Ce n’est que le début
À l’autre extrémité, l’Espagne qui possède plus de 215 clubs à l’heure actuelle, poursuit sa progression au travers d’acquisitions de petites chaînes de clubs, ce qui lui a permis de consolider progressivement son expansion sur l’ensemble du territoire.
Plutôt qu’ouvrir ville par ville, la stratégie reste la même, ouvrir 2/3 clubs par ville pour consolider la ville et renforcer la présence de la marge d’un seul coup.

Toutefois, comme on peut le constater, de nombreuses zones restent encore non couvertes, notamment Cáceres ou Saint-Sébastien, ainsi que certaines grandes villes sous-représentées.
Par exemple, la ville de Murcie ne compte que trois Basic-Fit pour une population d’environ 600 000 habitants, alors que pour la ville de Nantes qui fait à peu près la même population, on en dénombre huit. Cela illustre bien le potentiel de développement restant pour densifier la présence du groupe dans les grandes agglomérations espagnoles.

Carte des clubs en Espagne
À notre avis, l’Espagne demeure le marché au plus fort potentiel de croissance. En effet, cette dynamique est portée par un marché encore sous-équipé, une demande croissante pour le fitness à bas prix, ainsi qu’une marge de progression importante en termes de pénétration du marché. À mesure que le réseau se densifie et que la marque gagne en visibilité, nous estimons que l’Espagne pourrait devenir le marché qui contribue le plus à la croissance du groupe sur les prochaines années.
Allemagne : le marché au plus fort potentiel
De son côté, l’Allemagne (38 clubs) est arrivé dans le portefeuille du groupe en 2022, avec un potentiel de 700 clubs à long terme.
Il y a encore quelques semaines, nous anticipions un développement essentiellement organique, nécessitant des Capex élevés pour pénétrer un marché sur lequel Basic-Fit était loin d’être leader, contrairement à ses autres régions.

Néanmoins, depuis quelques semaines, nous avons eu la surprise de voir que Basic Fit fait l’acquisition du principal acteur de ce marché : CleverFit, ce qui lui permet donc à BF de devenir leader aussi sur le marché allemand, donc c’est-à-dire dans tous les pays où Basic Fit est présent.
Néanmoins, ces dernières semaines, nous avons eu la surprise d’apprendre que Basic-Fit allait faire l’acquisition du principal acteur du marché allemand : CleverFit. Cette opération permet à Basic-Fit de devenir également leader en Allemagne, et donc d’occuper une position dominante dans l’ensemble des pays où la marque est présente.
De plus, comme cette transaction ne nécessite aucune approbation réglementaire, elle devrait être finalisée d’ici la fin de l’année.
Le montant de l’opération s’élève à 160 millions d’euros en numéraire, auxquels s’ajoutent 15 millions d’euros en earn-out, conditionnés aux performances futures.
Enfin presque, puisqu’il double également sa couverture géographique en ajoutant six pays à sa carte : l'Autriche (48 clubs), la Suisse (20), la Slovénie (15), la Roumanie (2), la Croatie (1) et la République tchèque (1).
Sur les 493 clubs, seulement 39 sont des clubs détenus, les autres étant des clubs franchisés. Concernant le développement en franchise, on aura l’occasion d’en reparler dans la partie “Perspectives”.
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